"Romeo est mon nom d'artiste et correspond à mon côté plus rêveur. Matteo est mon prénom et correspond à mon côté plus rationnel. Zanaboni Dina est mon nom de famille. Dans ce nom, on retrouve mes origines : Tullio Zanaboni (né en 1924, grand-père paternel), Piero Dina (né en 1924, grand-père maternel). A mes deux grands-pères et à leur femme respective, j'ai dédié mon projet : Petit Cabaret 1924. Je suis né à Milan le 29 octobre 1983 d'un père banquier et d'une mère professeure d'allemand.

A la fin de mon parcours de lycéen, je me suis consacré aux études de jurisprudence. Fraîchement diplômé, j'ai enrichi mon éducation à la pratique légale au Tribunal de Milan. En parallèle (et ce depuis toujours) j'ai développé une passion effrénée pour l'art de la jonglerie. Quand la passion a pris le dessus sur la profession (c'est-à-dire quand Romeo a mis KO son alter ego Matteo), j'ai tout abandonné et j'ai commencé ma formation artistique.
Tout d'abord à Berlin, à «Jonglier Katakomben» le temple sacré des jongleurs. Un lieu de silence et de concentration dans lequel j'ai pu évoluer techniquement et où j'ai préparé mes auditions pour entrer en école supérieure de cirque. Le test d'admission réussi, je me suis inscrit à l' "Escuela de Circo Carampa" à Madrid, où j'ai élargi mes perspectives techniques abordant toutes les disciplines des arts du cirque. J'ai été diplômé, fidèle à ma première passion, avec un numéro de jonglerie qui m'a permis d'accéder à l'une des écoles supérieures tant convoitées : le « Centre Régional des Arts du Cirque » de Lille.

Lors de mon séjour à Lille, j'ai été contacté pour travailler avec la compagnie « Cirq'ulation Locale », cette même compagnie qui, m'éblouissant avec un spectacle exceptionnel de jonglerie et trampoline, m'avait convaincu quelques année auparavant à suivre mon instinct et de faire ce choix incroyable de renoncer à la profession d'avocat pour le cirque. Trois ans de tournée dans le monde entier sur des scènes prestigieuses ont consolidé mon expérience scénique, mais ma vraie nature devait encore surgir : ce rêve d'être artiste de cirque ne sera accompli que dans un véritable cirque.

Simon Dubois, entrepreneur d'une grande famille de cirque française transférée en Belgique organisait un festival et m'a contacté pour travailler en tant que jongleur pour son spectacle sous chapiteau. Une expérience à couper le souffle qui m'a également donné la grande chance de pouvoir m'embarquer pour les Caraïbes afin de travailler dans le luxueux chapiteau du « Cirque de Paris ».

De retour de ce voyage, j'ai pris mon courage à deux mains et, en juillet 2015, j'ai ouvert les portes du Petit Cabaret 1924. Avec la voix remplie d'émotions, j'accueillais le public sous mon chapiteau et leur présentais ma toute première création en tant que directeur. C'est avec une grande satisfaction et une joie immense que je vois ce projet grandir jour après jour. J'espère que ce rêve enfin réalisé continuera d'avoir le vent en poupe pour encore plusieurs années.”
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